Sarah Paulson était l’invitée du Los Angeles Times Entertainment en vue des nominations Emmy Awards. L’actrice a reparlé longuement de Ally Mayfair-Richards, son personnage dans American Horror Story Cult.
Voici ce que l’on a retenu de l’interview.
UN TOURNAGE DIFFICILE
L’actrice insiste sur le caractère un peu trop frais de ce tournage. “Comment ne pourrait-il pas l’être. Nous vivons encore dans un climat politique compliqué. Tout est encore frais, chaque jour il faut que nous digérions de nouvelles choses.”
Et ce climat si réel, pour une fois, dans American Horror Story ne l’a pas aidé. Au contraire, Ally est l’un des personnages qu’elle a eu le plus de mal à jouer, même si elle avoue que c’est également celui qui lui ressemble le plus. “Parfois quand nous faisons des choses dans la série, c’est incroyablement extrême, donc c’est beaucoup plus simple de rentrer dans nos personnages. Mais quand on joue quelque chose qui résonne tellement en nous, ou des sentiments auxquels il est plus facile d’accéder d’un point de vue de jeu, c’est plus difficile à faire” confie-t-elle.
ALLY MAYFAIR-RICHARDS
Quand on commence Cult, on ne sait pas si Ally a des hallucinations ou si ce qu’elle voit est réel. Même elle ne le sait pas vraiment, ce qui ajoute beaucoup à l’intrigue. “Elle ne pensait pas qu’elle pouvait avoir confiance en ce qu’elle voyait. Donc tout ce qui lui arrivait la gardait dans un état d’anxiété constant, et de questionnement également. Elle ne pouvait croire en personne, pire, personne autour d’elle ne disait voir ce qu’elle savait qu’elle avait vu. Et avec un passé comme le sien de vie interne mouvementée, elle est certainement plus sujette à se poser des questions sur sa santé mentale.”
Ally est le personnage qui connaît le plus gros virage, toutes saisons d’American Horror Story confondues. La surprise des épisodes finaux vient surtout de l’état d’anxiété constant d’Ally dans les premiers épisodes. “ De l’épisode 1 à l’épisode 7, c’était sans relâche au point où je me disais que ce n’était vraiment pas facile à faire et je n’étais pas sûre de pouvoir jouer d’une autre façon le fait d’être terrorisée. ” Elle avoue avoir été anxieuse de ce qu’allait penser le public “Je ne voulais pas que le public se dise ‘ Mon dieu, on regarde ses amygdales depuis 8 mois au moins et on en a vraiment marre’, mais d’un autre côté je devais faire ce qui m’était demandé. ”
Mais comme toujours avec Ryan Murphy, tout est toujours expliqué et logique quand l’on prend l’intégralité de l’histoire : “Je crois que ça a pris tout son sens quand Ally est revenue à elle-même et qu’elle a découvert être capable de choses qu’elle ne pensait pas possibles. Elle a traversé tellement de choses qu’elle ne craignait pus rien. ”

UNE SAISON DIFFICILE ÉMOTIONNELLEMENT
À de nombreuses reprises, et dans différentes interviews, Sarah Paulson a avoué être affectée émotionnellement par les tournages d’American Horror Story. Son corps ne sait pas qu’elle ne vit pas les traumatismes qu’elle joue. Cult n’a, de toutes évidences, pas été de tout repos. “ Il y a eu beaucoup de plongeons face en avant sur le canapé. Je rentrais à la maison, les clés sur le sol, et le visage enfoncé dans les coussins. ”
L’actrice dit même avoir écrit à Murphy pour alléger un peu son rôle. “Il y a eu un moment où j’ai envoyé un email à Ryan. Je lui disais que j’avais besoin d’un seul moment de répit, peu importe si c’était un flashback de 10 ans auparavant. Il m’a répondu ‘Non, tu auras tout ça le moment venu, quand la saison bouge un peu et que le pouvoir d’Ally est dévoilé. Mais ça a pris du temps.”
EVAN PETERS
L’actrice ne manque pas d’éloge sur son collègue depuis la toute première saison D’American Horror Story. “Je pense qu’Evan est l’un des acteurs les plus extraordinaires que l’on a.”
Elle insiste sur la difficulté de son rôle cette année. Rappelons-le Evan Peters joue 7 leaders de Cult différent, il n’avait parfois que quelques jours pour se préparer.
Pour finir, on apprend que le tournage de la saison 8 commencera le 18 juin prochain.
Regardez l’interview ici :