En 2011, Evan Peters incarne Tate Langdon. Pour les fans d’American Horror Story, il est difficile d’imaginer que l’un des piliers de la série allait se poser la question de savoir s’il serait de retour ou non pour la saison 2. Ca a pourtant été le cas. Ce qu’on aime dans cette interview de E datant de 2011, en plus d’apprendre beaucoup de choses sur l’état d’esprit de Peters lors du tournage, c’est justement aussi ce décalage énorme entre ses doutes de l’époque et savoir que 7 ans plus tard il sera encore là. (Sa présence n’est toujours pas confirmée pour la 8ème saison).
Voici les meilleurs moments de l’interview.
TATE

LA SCÈNE DE LA TUERIE

On ne sait pas pour vous, mais cette scène est tellement bien jouée et réaliste qu’elle nous fait froid dans le dos à chaque fois qu’on la voit. On le comprend mieux aujourd’hui, Peters a vraiment voulu se mettre dans la tête de Tate avant de commencer à tourner: “Je tirais des balles à blancs avant de tourner la scène juste pour me mettre dans l’ambiance et me faire à l’idée que j’allais devoir tirer sur des gens. C’était très intense. J’ai bu beaucoup de café ce jour-là, afin d’essayer de me mettre dans le bon état d’esprit. Mais, c’était très technique avec la caméra et tout le reste, donc j’arrivais à réaliser que ce n’était qu’un jeu”
JOUER LES PERSONNAGES SOMBRES
L’HOMME EN LATEX
Connie Britton (Vivien Harmon) a plusieurs fois avoué dans des interviews que la première fois qu’elle a lu le scénario du pilote de Murder House, elle ne croyait pas à l’histoire de l’homme en latex. Et on peut le comprendre, il n’y a que Ryan Murphy pour arriver à nous vendre ce personnage, et pour qu’il devienne l’un des moments les plus forts de la saison. Et pour ceux qui se demandent si c’est bien Peters dans le costume, la réponse est oui (et ça ne lui a pas plu tant que ça) : “ Il est froid parce qu’il n’est fait que de Latex.” dit-il du costume.
“Ca garde la transpiration malheureusement. La chaleur semble arriver à s’échapper alors que le froid reste. C’est intéressant comme sentiment. J’enfilais un peignoir car je me baladais nu sur le plateau, on devait m’étaler un tas de lubrifiant sur le corps pour ne pas que le costume craque quand je le mettais ou quand je bougeais. Mais à un moment donné, j’avais l’impression d’être un super héros.”
SON MOMENT PRÉFÉRÉ DE LA SAISON

Questionné sur ces moments préférés, voici ce que l’acteur répond : “Il y en a beaucoup. Je pense qu’un de mes préférés est simplement de travailler avec Jessica (Lange). Je veux dire, elle est tellement douée, et ça nous impacte vraiment. Cette scène de dîner à table était assez amusante, enfin pas amusante, incroyable à tourner avec elle.
Et l’épisode avant celui-ci où elle me donne des gros coups, je l’aime beaucoup aussi.”
Mais Evan Peters a également une pensée pour Taissa Farmiga avec laquelle il incarne l’un des couples favoris de AHS toutes saisons confondues. “Elle est tellement gentille et est un vrai bol d’air frais. Entre les prises, elle est normale, c’est bien de pouvoir sortir du personnage quelques minutes et traîner avec elle avant d’y retourner.”
Quand on lui demande s’il sera de retour pour la saison 2, l’acteur avoue ne pas savoir. Même s’il serait ravi de pouvoir y retourner après une pause, il ajoute : “Si je n’y retourne pas, c’est bien aussi. J’ai passé un moment incroyable et j’ai beaucoup appris. Je suis usé émotionnellement, donc ça me va aussi si je change et que je vais faire une comédie. Dans les deux cas, je serais content.”
Evan Peters a eu exactement la même réaction à la fin de la saison 7, pendant laquelle Kai l’avait tellement épuisé qu’il a annoncé ne plus vouloir jouer les méchants pour American Horror Story. (Voir notre article ici).
A-t-il simplement besoin de repos comme il en avait besoin ici avant de signer pour une saison supplémentaire ? Ou alors Kai l’ a-t-il vraiment épuisé moralement expliquant ainsi pourquoi sa présence n’est toujours pas confirmée alors que celle de Sarah Paulson l’est depuis des mois (Seule autre actrice à avoir joué dans toutes les saisons d’AHS) ? Les mois à venir nous le diront.