
American Horror Story : Cult s’est terminé il y a une semaine aux USA. Dès les premiers épisodes de cette septième saison, quelque chose a réussi à vraiment nous accrocher. On vous explique pourquoi, pour nous, Cult est une réussite.
EVAN PETERS

Evan Peters tout comme Sarah Paulson est là depuis la première saison. Ses personnages ont toujours été forts et il a toujours réussi à montrer sa puissance de jeu, notamment avec Tate dans la saison 1. Mais rien n’est comparable à ce qu’il fait dans cette saison. Tenez vous bien, il n’incarne pas 1, 2, 3 mais 7 personnages. S.E.P.T. En 11 épisodes. Du jamais vu.
Ce sont tous des leaders de cultes :
-Kai Anderson, leader du culte autour duquel se déroule la saison
-Jésus Christ
-Charles Manson
-Andy Warhol
-Marshall Applewhite
-David Koresh
-Jim Jones
Peters est incroyable en âme torturée. Pour cette saison là, il mérite vraiment un Emmy (au moins une nomination, ce qu’il n’a jamais eu).
SARAH PAULSON

Sarah Paulson livre, elle aussi, une saison incroyable. D’autant plus quand on sait que Ryan Murphy l’a confronté à ses réelles phobies. Tout comme Ally, elle a peur des clowns, des abeilles et souffre de trypophobie. Les scènes dans lesquelles elle pleure et est terrorisée sont d’une justesse incroyable. L’épisode 9 est très certainement sa meilleure prestation depuis Asylum (et il y a eu du très bon depuis). Et puisqu’on en parle, Ally Mayfair-Richards nous fait penser à Lana Winters. Faut-il vraiment en dire plus ?
L’HISTOIRE
Comme le disait Sarah Paulson chez Jimmy Fallon en septembre « chaque année nous avons un monstre, un homme en latex, l’homme cochon. Parfois c’est un élément surnaturel, parfois non. Mais cette année, il n’y a rien de tout cela. Ca parle de notre inhabilité à l’écoute en tant qu’individus et en tant que pays. Et donc cette année le monstre est la perte de communication de la nation. » Comprenez-nous bien, on adore l’homme en latex et Piggy man. Mais cette saison a su prendre un moment majeur de l’histoire des USA (l’élection de Donald Trump) et tisser une histoire qui nous montre vraiment où la société peut aller en ayant tellement peur de l’autre. La puissance de Kai, son talent pour embobiner des gens aussi intelligents, sa faculté à jouer de la peur des autres, tout cela fait écho au film allemand La vague de Dennis Gansel, et personnellement on adore.
LES NOUVEAUX ARRIVANTS

American Horror Story a toujours eu un casting d’incroyables talents, mais cette année Billy Eichner, Leslie Grossman, Alison Pill (en photo ci-dessus) et Billie Lourd ont su vraiment se mettre à la hauteur des habitués. Le couple entre Billy Eichner et Leslie Grossman nous a quand même offert ce GRAND moment de télé (et de mode).
(Billy Eichner a écrit : Ce soir c’est le dernier épisode de #AhsCult. Ca a été un moment génial et quelque chose incroyablement récompensant d’un point de vue créatif. MERCI à @ryanMurphy d’avoir cru en moi, à tous les auteurs, les producteurs, les designers et à cet INCROYABLE casting dont je suis tombé amoureux. Et merci à tous ceux qui ont regardé!!)
Et Alison Pill fait partie d’une des scènes les plus brillantes en termes de jeu d’acteurs toutes saisons confondues. (Episode 9 mais on n’aime pas spoiler donc on ne développera pas plus).
LE GORE
Soyons honnêtes, on regarde AHS pour voir du sang et de la violence et avoir au moins un peu peur, sinon autant ne pas regarder du tout. Niveau vision de sang, cette saison défie Roanoke et Hotel (rien qu’avec le générique on est prévenu). Il y a des scènes de violences qui sont assez coriaces. Là dessus, Cult ne déçoit pas.
TWISTY, LE COMEBACK
Le clown le plus assoiffé de sang fait son retour cette saison, ce qui nous permet de créer un lien entre Cult et les saisons précédentes, et ça on adore.
Il y a bien sûr deux trois trucs qu’on aurait aimé autrement, ou quelques épisodes un peu moins forts. Mais cette saison reste pour nous une vrai réussite.
American Horror Story : Cult est en cours de diffusion sur Canal + et disponible sur Canal + à la demande.