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The Haunting Of Bly Manor : Voici notre avis sur la saison 2 de Hill House.

// Attention, cet article contient des spoilers//

HILL HOUSE VS BLY MANOR

Pour juger The Haunting Of Bly Manor à sa juste valeur, il ne faudrait pas prendre en compte Hill House. Normal, chaque saison de « The Haunting » est indépendante. Mais ensemble, elles composent les saisons 1 et 2 de la série d’anthologie, on se doit donc de commencer par les comparer.
Dans ce match-là, Bly Manor perd. Elle a plus de longueurs, est moins terrifiante, moins fascinante (et on a bien dit « moins » et non pas « pas ») que Hill House. Sa cinématographie est aussi moins bluffante (en même temps, il était difficile de battre la réalisation de l’épisode 6 de la saison 1).

THE HAUNTING OF BLY MANOR…

Concentrons-nous désormais sur Bly Manor. Il y a du très bon, il y a aussi du moins bon. Il est difficile de donner un avis tranché, un j’aime ou je n’aime pas, tant la série semble inégale. Le premier épisode est réussi, il sait nous faire entrer dans l’ambiance, nous présente bien les personnages principaux. Nous reviendrons sur son cas ultérieurement, mais cette petite Flora est une découverte parfaitement splendide.

C’est à partir de l’épisode 2 et jusqu’à la fin de l’épisode 4 que ça se gâte. Les longueurs se font vraiment ressentir. L’histoire reste intéressante, mais on se surprend à souvent décrocher.

L’épisode 5 est brillant dans sa forme, un peu moins dans son fond. Il est étouffant, ce qui est parfait puisqu’on partage ce sentiment avec les fantômes, qui revivent constamment la même chose. On s’ennuie de revoir la même scène, comme ils s’ennuient de la revivre inlassablement. Jusque-là, tout va bien. Oui, mais cela ne change pas le fait qu’on s’ennuie. C’est un sentiment normal quand on revoit la même scène en boucle et sans grand changement.

A partir de l’épisode 6, la saison reprend de sa superbe. Et que dire de cet épisode 8 ! Il est, sans conteste, le temps fort de la saison. Les minutes passent à toute allure, Kate Siegel est envoûtante dans le rôle de Viola. L’histoire de cet amour, si fort qu’il en défie les règles du temps et de la vie, prend tellement aux tripes qu’on regrette qu’elle ne se soit pas étalée sur deux épisodes, au moins.

…ET SES ACTEURS

Cette petite Amelia Bea Smith (Flora) est une sacrée actrice. Du haut de ses 9 ans, elle semble guider ce cast d’une main de maître.
Mention spéciale également à Benjamin Evan Ainsworth, (Miles) qui réussit à incarner (SPOILER ) deux personnages à la fois et à avoir assez de talent pour faire comprendre quand il est l’un ou l’autre, et ce simplement avec son regard.

On saluera également les interprétations de Kate Siegel (comme dit précédemment), Oliver Jackson-Cohen (Peter Quint), et T’Nia Miller (Hannah), tous très justes. Et puis, quel plaisir d’avoir la surprise de revoir Carla Gugino (la narratrice) !

Pour Victoria Pedretti (Dani), le ressenti est un peu celui de la saison. Parfois, elle semble voler les scènes de sa seule présence, puis arrivent certains moments un peu faux ou trop surjoués.

POUR FINIR

The Haunting Of Bly Manor reste une belle aventure. Mais, elle arrive après une saison 1 trop réussie pour ne pas lui faire de l’ombre.
Les derniers épisodes rattrapent les longueurs du début de saison, l’impression finale est donc positive.
L’histoire est touchante et montre une autre facette des histoires de fantômes. Comme dit à la fin de Bly Manor, c’est une histoire d’amour, ce n’est pas une histoire horrifique. Ce point reste tout de même déroutant puisque « The Haunting » avait été annoncée comme anthologie horrifique. Et s’il y a deux très bons jump scares (SPOILER), la mort d’Hannah et la mort de Perdita, ce n’est pas suffisant pour une série horrifique.

(Crédits image mise en avant : EIKE SCHROTER/NETFLIX © 2020)

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