Comme tout le monde, on a voulu voir ce que donnait celle qui était présenté comme « la série événement de la rentrée » : Maniac.
Pour résumer et ne rien spoiler, Maniac est une dystopie (mais si, un peu comme 1984 d’Orwell), un New York qui pourrait être le nôtre mais dans lequel la Statue de la Liberté est une « Statue de la Liberté Plus », des petits robots suivent les chiens pour nettoyer directement leurs déjections (Idée de génie), les minitels n’ont pas disparu, et une société vous offre vos dépenses courantes comme un ticket de métro en échange d’une diatribe de publicités lues par de pauvres employés…
Dans ce New York fascinant et très détaillé dans chaque plan (il faut s’accrocher pour ne manquer aucun détail), on suit 2 protagonistes hyper différents : Owen et Annie, respectivement interprétés par Jonah Hill et Emma Stone. Autant vous dire qu’ils ont un peu changé depuis Super Grave…
Avant

Après

Tous deux sont mal dans leurs peaux (doux euphémisme), l’un est schizophrène et l’autre droguée et ils vont se retrouver dans le même laboratoire pharmaceutique pour tester une combinaison de drogues sensées guérir toute dépression.
Le laboratoire est un monde en lui-même, complètement génial, rétro-futuristico-japonisant. Les chercheurs à l’origine de l’étude sont absolument dingues eux-mêmes (Justin Théroux hilarant). Et quand enfin commencent les tests… La série part dans une envolée stylistique incroyable, pensez à Inception dans plusieurs mondes et genres différents.
On s’arrête là. Plongez vous dedans, 10 épisodes de 40 minutes qui retournent le cerveau…